Norvasc
Affections cardiaques
Syndrome de QT long.
L’association de 2 ou plusieurs antipsychotiques ou d’une association d’antipsychotiques avec un antidépresseur peut provoquer des troubles du rythme cardiaque, surtout lors de la première administration d’un antipsychotique, et peut entraîner une diminution du nombre de repères QT par une prolongation du QT en cas d’association à un autre antipsychotique, ou une diminution du nombre de repères QT par une diminution de la fréquence cardiaque.
Chez les patients traités avec des antipsychotiques, certains médicaments sont connus pour être associés à une augmentation du risque de torsades de pointes. Ces risques ont été démontrés par le passé avec la clozapine et d’autres antipsychotiques.
Avant de prescrire des antipsychotiques à un patient, le médecin devra évaluer le risque potentiel de torsades de pointes dans le cas où une autre affection sous-jacente pourrait être responsable des troubles du rythme cardiaque. De plus, le risque de torsades de pointes est augmenté lorsque des antipsychotiques sont utilisés pour traiter des troubles psychiatriques autres que l’épilepsie, tels que le delirium tremens ou les troubles bipolaires et qu’il existe une association connue entre l’utilisation d’antipsychotiques et les torsades de pointes.
Le risque de torsades de pointes est plus important chez les personnes âgées et chez les patients présentant une fraction d’éjection ventriculaire gauche réduite.
Le risque de torsades de pointes est encore plus élevé chez les patients âgés traités par des antipsychotiques pour des troubles psychiatriques et ayant des antécédents familiaux de torsades de pointes.
Les patients présentant une bradycardie (ralentissement de l’activité cardiaque), en particulier s’ils présentent également des symptômes tels que somnolence, troubles de la vigilance, troubles visuels ou douleurs thoraciques, doivent être étroitement surveillés.
L’utilisation concomitante d’autres médicaments pouvant entraîner une bradycardie (par exemple les antiarythmiques des classes IA et III, certains antiarythmiques des classes III et IV, les bêtabloquants et certains antiarythmiques de classe IA et III, les digitaliques, la méthyldopa), peut augmenter le risque de torsades de pointes (effet additif).
Si ce risque est jugé trop important, le médecin devra envisager une autre option, par exemple un traitement antiarythmique de classe IA ou III, si nécessaire. La prise de clozapine n’est pas associée à une augmentation du risque de torsades de pointes.
Chez les patients présentant des facteurs de risque connus de torsades de pointes (incluant des troubles cardiaques), l’utilisation d’antipsychotiques doit être évitée.
La décision de traiter ou non un patient par un antipsychotique doit tenir compte du bénéfice de la poursuite du traitement pour le patient, compte tenu de l’ensemble des bénéfices et des risques potentiels liés à son utilisation.
L’association de 2 ou plusieurs antipsychotiques est associée à un risque accru d’idiosyncrasie, notamment d’hypokaliémie ou de bradycardie, de convulsions, de dépression respiratoire et d’hypotension (incluant une chute de la pression artérielle pouvant être fatale) chez les patients avec une insuffisance rénale ou hépatique et de convulsions chez les patients épileptiques.
Si un traitement par un antipsychotique est instauré chez un patient traité par la clozapine en même temps que la clozapine, la dose de clozapine sera ajustée en fonction de la demi-vie de la clozapine et du temps de rémanence de la clozapine pour le patient.
Les patients traités par la clozapine ou les antipsychotiques doivent être étroitement surveillés pour le développement d’un syndrome malin des neuroleptiques, tel que défini par une augmentation marquée de la température corporelle, une hyperthermie et une altération de la conscience.
La survenue de ce syndrome doit faire l’objet d’une consultation médicale rapidement après l’apparition des premiers signes et symptômes.
Le risque de survenue d’un syndrome malin des neuroleptiques peut être augmenté par l’association de 2 ou plusieurs antipsychotiques en particulier lors de traitements prolongés à une dose élevée. Les symptômes incluent une fièvre, des éruptions cutanées, des raideurs musculaires, des troubles de la conscience, une rigidité musculaire, un allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme et une atteinte neurologique. Ces patients doivent être étroitement surveillés et un traitement symptomatique instauré si nécessaire. Une surveillance des patients sous traitement antipsychotique est recommandée même si les symptômes sont légers.
En particulier, un risque accru de syndrome malin des neuroleptiques peut être observé chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie ou de migraine, qui ont été traités par des neuroleptiques pendant une période prolongée.
Chez ces patients l’association à un traitement par la clozapine est déconseillée et une surveillance clinique doit être mise en place lors du traitement par la clozapine et lors du traitement concomitant par un neuroleptique de première génération.
La clozapine et les autres antipsychotiques peuvent provoquer une bradycardie (ralentissement de l’activité cardiaque) en particulier lors de la première administration d’un antipsychotique. Chez les patients traités par la clozapine et avec une bradycardie, le traitement par un autre antipsychotique sera envisagé en première intention.
La clozapine n’est pas associée à une augmentation du risque de torsades de pointes.
La surveillance de la fréquence cardiaque est essentielle chez les patients traités avec des antipsychotiques et chez les patients atteints de bradycardie. Les antipsychotiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant des antécédents de bradycardie ou de torsades de pointes (effet additif).
Les patients âgés présentant une bradycardie (ralentissement de l’activité cardiaque) doivent être étroitement surveillés.
L’utilisation concomitante de la clozapine et d’autres antipsychotiques doit être évitée.
En cas de bradycardie (ralentissement de l’activité cardiaque) associée à une perte de connaissance ou des évanouissements, l’arrêt de la clozapine doit être envisagé.
La survenue d’un syndrome malin des neuroleptiques, incluant un syndrome de Cushing, peut être fatale en cas d’association avec la clozapine.
Si un patient traité par la clozapine présente une perte de conscience ou des évanouissements, ou si ces symptômes se produisent après l’instauration d’un traitement par la clozapine, il doit être étroitement surveillé et un traitement symptomatique instauré si nécessaire. Une surveillance étroite des patients sous traitement antipsychotique est recommandée, même si les symptômes sont légers.
La clozapine et les autres antipsychotiques doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie ou de migraine, qui ont été traités par des neuroleptiques pendant une période prolongée.